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Elections Gouvernementales : Résumé du débat électoral du 8 septembre

Le débat des élections gouvernementales opposant la liste du tout jeune parti M.A.A.T (Mila Johnson, Joseph Anderson) et la liste du gouvernement sortant A.S.A.P (Sam Danvers, Lily Flores) s'est tenu sur le parvis du LSAS ce vendredi 8 septembre. Retour sur cette opposition dont l'issue semble en avoir surpris plus d'un.

A défaut d'avoir un vainqueur faisant l'unanimité, le débat a principalement polarisé autour du bilan du Gouvernement actuel. La liste M.A.A.T a logiquement attaqué A.S.A.P sur son bilan (Etat d'Urgence, manque de communication, manque de garanties dans leur programme), et même si l'équipe sortante n'a pas été envoyée dans les cordes, faisant son mea culpa et tentent d'attaquer à son tour le programme adverse, difficile de croire qu'elle puisse en sortir indemne.
Justice et permis de conduire ont été les deux sujets les plus abordés, marquant tantôt des oppositions frontales entre les deux partis (sursis probatoire, Etat d'Urgence) et laissant tantôt entrevoir des lignes de convergence (introduction des juges, récupération de points de permis).
Bien que le débat soit dans l'ensemble resté courtois - à l'exception d'un message assassin reçu par le Weazel News en plein débat - le ton plus déterminé et assuré de la liste A.S.A.P pourrait bien avoir été perçu comme plus agressif, les réponses de M.A.A.T montrant au contraire une volonté d'ouverture et de discussion, malgré quelques hésitations.
Contrairement aux spéculations, l'exercice du débat a finalement été relativement équilibré, offrant à A.S.A.P l'occasion de mettre en avant son expérience, mais permettant aussi à M.A.A.T de séduire certains déçus du précédent mandat.

Les questions des citoyens, quant à elles, ont été majoritairement dirigées vers la liste A.S.A.P, demandant des comptes sur l'Etat d'Urgence, la protection des travailleurs ou la situation financière de la Mairie de Blaine County, et reprochant également quelques imprécisions dans les réponses fournies. Le prix des décorations de Noël avancé comme explication justifiant l'absence d'aide financière aux habitants du nord en aura surpris plus d'un, et qu'il s'agisse d'une simple maladresse ou d'une preuve d'impuissance face à l'Etat fédéral, cette réponse semble être l'un des éléments qui resteront dans les esprits.
La liste M.A.A.T, quant à elle, est restée très prudente dans ses réponses, donnant parfois quelques exemples mais concluant souvent par la nécessité de discuter et d'approfondir les sujets évoqués avec le Bureau du Procureur, les avocats, les administrations et les services de police.

Pendant près de 1h30, le débat du 8 septembre aura ainsi permis au jeune parti M.A.A.T de venir défier l'hégémonie A.S.A.P, et à pousser dans ses retranchements un Gouvernement sortant déjà critiqué par une partie de la population. Malgré sa faible expérience et un programme qui semble être encore en phase de construction, le pari semble réussi pour la liste M.A.A.T. Quant à A.S.A.P, si l'expérience d'un précédent mandat et la volonté d'apprendre des erreurs passées lui donne certainement une longueur d'avance, son statut de candidat sortant pourrait bien avoir plus d'importance aux yeux d'une partie de la population que les mesures proposées.

Rien n'est donc joué pour ces élections. Les deux listes auront su faire face, mais auront aussi montré des faiblesses qui pourraient bien leur coûter l'élection. Rendez-vous aux urnes le 11 septembre prochain.

Retrouvez ci-dessous le résumé complet du débat.


A gauche la liste M.A.A.T, à droite la liste A.S.A.P, au début du débat © Barry Chuck

Il est 21h lorsque l'équipe du Weazel News, orchestrateur de ce débat, donne le top départ. Au programme : présentation des deux listes candidates, débat ouvert sur quelques sujets, puis séance de questions/réponses avec les citoyens présents.

Présentation des listes

Mila Johnson, pour la liste M.A.A.T, prend la parole et expose longuement les trois principaux axes de son programme : justice, communication, soutien aux petites entreprises et associations.
Elle commence par la mise en valeur de la fonction d'avocat. Mme Johnson explique notamment que "actuellement, si vous faites appel à un avocat, vous avez 20 minutes pendant lesquelles on va attendre qu'un avocat se présente. Si aucun avocat n'est disponible, vous perdez ce droit. Nous souhaitons un système permettant une liberté conditionnelle avec caution, pour continuer à bénéficier du droit à un avocat."
La liste M.A.A.T poursuit avec la communication, évoquant l'importance de communiquer avec la population et d'entendre la voix de chacun, quel que soit son statut social. "Nous voulons des tables rondes avec tous les partis politiques et citoyens ayant envie de participer. Nous voulons aussi une boite à idées assez large où chacun pourrait s'adresser au Gouvernement, soumettre ses idées et propositions, même lorsque nous ne sommes pas disponibles. Il y aura des compte-rendus de ces propositions, et une réponse publique du Gouvernement." Puis, Mila Johnson conclut cette présentation avec l'importance accordée aux créateurs d'entreprises et d'associations. Le programme de M.A.A.T prévoit une mise en avant de ces petites structures, et la création d'outils supplémentaires pour faciliter leur gestion et protéger leur existence juridique.

Sam Danvers, pour la liste A.S.A.P, prend à son tour la parole et ouvre sur l'importance de la continuité gouvernementale, évoquant notamment des "projets qui mettent plus de temps que 3 mois à être mis en place". Elle détaille ensuite le fil rouge d'un éventuel second mandat, qui serait "une réforme fondamentale du système judiciaire, avec l'introduction des juges, pour une justice efficace, équitable et surtout plus juste", avant d'évoquer quelques axes supplémentaires comme les contrôles fiscaux ou l'amélioration de la communication gouvernementale, indiquant sur ce dernier point "on peut toujours faire mieux".

Le Débat

Le débat entre les deux listes candidates débute par le sujet de la communication gouvernementale. Les deux listes mettant l'accent sur ce point dans leur programme, le parti M.A.A.T interroge comme on pouvait s'y attendre l'actuelle équipe gouvernementale sur "l'existence de garanties, la communication ayant été une lacune de votre mandat pendant les trois derniers mois". En réponse, Sam Danvers expose la mise en place d'une feuille de route gouvernementale permettant de planifier toutes les échéances dès le début du mandat, et ainsi rendre des comptes aux citoyens. Elle ajoute également le renouvellement du partenariat avec le Weazel News ainsi que le retour de portes ouvertes du LSAS à intervalles réguliers.
La discussion continue ainsi pendant plusieurs minutes, la liste A.S.A.P reconnaissant des erreurs lors du précédent mandat, et la liste M.A.A.T insistant sur l'absence de garanties compte tenu de ces erreurs passées. Le ton monte finalement lorsque les deux listes se reprochent mutuellement de ne pas avoir échangé entre elles et de mal interpréter les propositions adverses, la discussion entre partis politiques figurant pourtant dans les deux programmes.

Sam Danvers prend à son tour la parole et expose les contours de la mesure A.S.A.P visant à introduire des juges, "des personnes employées par le Gouvernement mais sans lien hiérarchique, avec une juridiction sur toutes les enquêtes sauf celles impliquant un flagrant délit". Elle poursuit en expliquant qu'autour du juge, le Bureau du Procureur représenterait les intérêts de l'Etat, et que l'accusé serait représenté par un avocat. "Un juge devra être impartial, incorruptible et apolitique. Nous voulons le faire nommer par l'Assemblée des Représentants, mais puisque 3 votes sur 5 sont politisés [les 5 voix de l'Assemblée sont le Gouvernement, la Mairie de Los Santos, la Mairie de Blaine County, le représentant des chefs d'entreprise, et le représentant des employés, ndlr] alors le pool de votes sera augmenté pour que la majorité des votes ne soit pas politisée." L'explication se poursuit, évoquant 2 juges ayant chacun une durée de mandat de 3 mois, mais nommés à intervalles de 1.5 mois pour favoriser un roulement et ne pas caler le mandat du juge sur celui du Gouvernement.
La liste M.A.A.T indique ne pas avoir songé à cette possibilité compte tenu de la difficulté de sa mise en oeuvre, mais affirme que "cela va en complémentarité avec notre désir d'améliorer le travail des avocats, c'est une idée très intéressante. Si nous étions élus et que vous acceptiez de travailler avec nous, nous aimerions beaucoup en discuter avec vous." A.S.A.P conclut en annonçant "on voudra demander l'avis de la population et des administrations. On fera des sondages, partager notre vision et vos avis, pour déterminer si c'est quelque chose qui vous intéresse."

Lily Flores poursuit la discussion en interrogeant le parti M.A.A.T sur les notions de probation et de caution brièvement évoquées en introduction, demandant un exemple qui permettrait de clarifier. Renouvelant l'explication précédente, Mila Johnson indique qu'elle souhaite autoriser "un délai de 48 heures pour pouvoir vous présenter avec votre avocat à votre jugement. Vous êtes remis en liberté, mais vous devez payer une caution certainement supérieure à l'amende maximale encourue. Si vous vous présentez au jugement, la caution vous sera remboursée." Elle précise également que "plusieurs choses seront mises en place pendant ce délai de 48 heures, ce sera défini selon les délits. Par exemple, si vous récidivez, le sursis probatoire sera annulé et vous devrez être jugé immédiatement. On peut aussi imaginer une interdiction de port d'arme pendant ces 48 heures, une fouille facilitée ou l'interdiction de se rendre dans certains lieux. Nous devons y réfléchir avec les avocats et le Bureau du Procureur, qui définira ces conditions."
La réaction de Sam Danvers (A.S.A.P) ne se fait pas attendre : "Vous voulez rajouter plus de paperasse aux Forces de l'Ordre, est-ce que vous leur avez demandé leur avis ? Sont-ils d'accord ? Avez-vous parlé avec eux ?"
Et M.A.A.T de répondre : "Le travail des Forces de l'Ordre, c'est d'appliquer la loi. Si votre réponse est de mettre quelqu'un en prison pour éviter de la paperasse, je ne trouve pas ça pertinent. Les droits et les libertés de chacun sont plus importants que demander un peu plus de temps et de la paperasse. Ca ne changera pas grand chose, le jugement sera juste différé."
L'échange tendu se poursuit. A.S.A.P reproche à cette mesure d'être trop laxiste envers les criminels et de mettre en danger les citoyens, ce à quoi M.A.A.T rétorque en exposant le cadre entourant le sursis probatoire, l'importance de ne pas condamner avant un jugement, et en ajoutant que "En allant par là, on ne peut jamais avoir quelqu'un ayant commis un délit remis en liberté, c'est la même chose."

Le débat est interrompu quelques minutes, une personne reprochant au Weazel News d'avoir "un ton condescendant envers la liste M.A.A.T et de se torcher le cul avec le journalisme". Ce message étonnant provoquant un délicieux moment génant - nous n'avons pour notre part aucun reproche à faire au Weazel News dans l'organisation et l'arbitrage de ce débat - le débat reprend finalement.


La discussion continue après quelques instants de gêne © Barry Chuck

Le parti M.A.A.T interroge la liste adverse sur les récents changements réalisés aux conditions permettant de se présenter aux élections gouvernementales, regrettant le délai rendant impossible pour une personne nouvellement arrivée de se présenter, et craignant de dégrader encore davantage l'état de la démocratie. Une question d'autant plus importante que Mila Johnson elle même n'est résidente de San Andreas que depuis cet été.
"Nous estimons qu'il est nécessaire pour une personne souhaitant avoir de telles responsabilités de savoir comment notre Etat fonctionne. Demander 2 mois de présence ne semble pas trop demandé. Nous avions proposé une première version de la loi aux Marshals, qui nous ont demandé de trouver une preuve plus concrète, ce qui a donné la loi actuelle. L'objectif n'est pas d'empêcher les gens de s'intéresser à la politique, vous pouvez très bien être investi dans un parti." explique ainsi Sam Danvers, d'un ton assuré.
Semblant ne pas nécessairement chercher la contradiction, Mila Johnson affirme à son tour "Je comprends l'idée, mais de manière générale, il aurait été plus intéressant de limiter cette règle à au moins une personne de la liste, pour permettre à une personne nouvelle de se présenter"
La liste A.S.A.P attaque alors : "Vous estimez qu'une personne ayant moins d'un mois d'expérience dans un domaine peut devenir décideur, chef de service, chef d'administration, responsable de vies humaines. Je trouve ça irresponsable et très dangereux."
"On ne peut pas comparer le travail d'un commissaire ou d'un médecin avec celui d'un maire. La connaissance du terrain est beaucoup plus importante dans le premier cas. On parle de compétences, mais l'ancienneté ne vous rend pas plus compétent." rétorque M.A.A.T.

Questions des citoyens

La dernière partie de la soirée commence alors, l'occasion pour plusieurs citoyens et citoyennes de San Andreas de prendre le micro et poser une ou plusieurs questions aux listes candidates.

M.A.A.T : "Il aurait pu être intéressant que le Gouvernement donne une subvention exceptionnelle à la Mairie du nord, le temps de mettre des solutions pérennes en place. Reverser une partie des amendes aux Mairies pourrait être une idée intéressante, de même qu'avoir une redistribution équilibrée du budget entre les deux mairies."
A.S.A.P : "Le Maire du nord est venu nous voir pour trouver des solutions, il avait lui-même des solutions drastiques qui allaient réduire l'influence et l'attractivité du nord. Il voulait faire descendre la ligne séparant les deux comtés pour récupérer les impots de l'entreprise I-Volt, sans même les avoir contacté et alors que l'actionnaire majoritaire était contre [information confirmée plus tard par la publication d'un communiqué de l'entreprise, ndlr] Pour ce qui est de redistribuer les budgets d'une mairie à l'autre, je ne vois pas pourquoi les habitants de Los Santos devraient payer des impots qui seraient utilisés au nord. Ce n'est ni juste ni équitable. Enfin, nous ne voulons pas donner de l'argent sans qu'un plan de financement ne soit en place. Il y a plein de mesures possibles, je félicite le maire d'avoir pris ces décisions difficiles. Je tiens aussi à vous rappeler que Halloween et Noël arrivent, et toutes les illuminations que nous aurons dans notre bel Etat seront payées de la poche du Gouvernement à hauteur de 10 millions" [Une information démentie plus tard par Mr De Montargy, affirmant avoir payé lui-même les décorations des dernières fêtes de fin d'année, ndlr]
M.A.A.T : "Vous estimez que garder un budget pour payer des décorations est plus important que la vie des citoyens du nord."
A.S.A.P : "Je vous invite à regarder les Marshals droit dans les yeux et à leur dire que vous ne paierez pas la facture des décorations."
M.A.A.T : "Si cela doit être fait, ce sera fait. Les Marshals comme n'importe qui d'autre sont capables de comprendre que le budget doit changer pour permettre aux citoyens de vivre dans de meilleures conditions."

A.S.A.P : "Nous avons travaillé sur deux solutions possibles : un stage payant mensuel pour regagner 4 points, ou une récupération automatique de 1 point par semaine en cas d'absence de délit. Par ailleurs la baisse des amendes sur les radars fixes n'est pas un choix de notre part, c'est une décision fédérale."
M.A.A.T : "Aujourd'hui, nous ne savons pas si cette mesure est faisable technologiquement. Si c'était le cas, nous pensons plutôt à un questionnaire écrit permettant, à la manière d'un diplôme, de récupérer quelques points. Par exemple, cela permettrait de récupérer 2 points par mois. En revanche, ce serait totalement gratuit, le but n'est pas de mettre une sanction supplémentaire, mais d'ajouter un droit. D'ici là, nous voulons réduire le nombre de points perdus avec les radars mobiles, pour laisser une chance supplémentaire à chacun."


Les citoyens attendent de pouvoir poser leurs questions © Barry Chuck

M.A.A.T : "Actuellement, les médecins transmettent les demandes de PPA aux procureurs. Mais ce n'est pas aux médecins de savoir si le procureur accepte ou refuse la demande de PPA. Le procureur ne devrait transmettre que les validations aux médecins."

A.S.A.P : "Oui, c'est ça. Dans le cas d'une enquête interne, ce serait à une Cour de Justice de gérer les affaires contre le Bureau du Procureur, pour que ce soit impartial."

M.A.A.T : "Non. C'est à définir avec les avocats et le Bureau du Procureur, ce n'est pas totalement arrêté. On peut imaginer que des personnes insolvables aient un sursis probatoire plus ferme pour compenser le fait de ne pas pouvoir payer leur caution. C'est un sujet assez complexe qui demandera du temps et de la réflexion pour trouver les solutions les plus justes."

A.S.A.P : "Si, je suis au courant. Je pensais que Mme Johnson connaissait la loi et je ne pensais pas avoir besoin de le redire."

A.S.A.P : "J'ai ici avec moi une personne ayant vu de ses yeux une facture de l'Etat fédéral pour les fêtes de Pâques. Je m'excuse sincèrement pour avoir fait l'amalgame."

A.S.A.P : "Pour l'instant, les outils à disposition du Gouvernement ne permettent pas de faire des réductions d'impôts. Il faudrait pouvoir en discuter. Nous ne sommes pas contre, mais nous nous posons la question de la faisabilité."
M.A.A.T : "Nous n'y avons pas réfléchi pour l'instant. Il faudrait déjà savoir pourquoi ce n'est pas le cas actuellement, quelles sont les raisons que ça n'ait pas été appliqué pour les particuliers. Mais c'est une bonne suggestion."

M.A.A.T : "Nous voulons réajuster la perte de points sur les radars mobiles pour laisser une chance supplémentaire. Au niveau des amendes, c'est à réfléchir s'il ne pourrait pas être intéressant de les augmenter. Pour les délits de fuite plus spécifiquement, c'est en réflexion avec les Forces de l'Ordre et le Bureau du Procureur."

A.S.A.P : "Nous voulons mettre en place une politique de sécurité qui renforcerait les contrôles et les conséquences à être multirécidiviste sur les délits routiers. Par exemple qu'une personne ayant perdu plusieurs fois son permis pour des excès de vitesse extravagants soit davantage amendée ou que son véhicule soit saisi ou détruit."

A.S.A.P : "Nous discutons avec les patrons pour des refontes de cadastres, afin de délimiter les surfaces de travail, et que les Forces de l'Ordre sachent où sont les employés. Nous devons nous concerter avec les Forces de l'Ordre pour mettre en place une politique de sécurité."

A.S.A.P : "Pour en avoir discuté avec le Bureau du Procureur, nous estimons que la charge de travail sera suffisante pour deux personnes."
M.A.A.T : "De notre côté, nous pensons également qu'il serait intéressant d'attribuer d'autres fonctions aux juges, notamment la tâche de vérifier les lois qui sont actuellement faites par le Bureau du Procureur."

A.S.A.P : "Nous avons déjà changé la loi dans ce sens, nous avons imposé un renouvellement limité. Nous avons aussi prévu la possibilité de discuter du bien fondé et de la reconductibilité de l'Etat d'Urgence avec l'Assemblée, les administrations et les services de police."
M.A.A.T : "Ce qui a été fait correspond à la vision que nous souhaitions mettre en place. Nous estimons que ces situations exceptionnelles, si elles sont trop maintenues, deviennent une sorte de norme et perdent leur efficacité car les criminels n'y font plus attention. D'autre part, ces mesures sont strictes et génèrent une privation de liberté pour les habitants. Nous sommes dans un Etat de droit, et pas dans un Etat policier ou militaire. Si l'Etat d'Urgence ne fait pas effet après quelques jours, la mesure n'est pas optimale et il faut tenter autre chose. Normaliser l'Etat d'Urgence, c'est augmenter les tensions et la violence. Plus vous prenez des mesures répressives, plus vous augmentez la violence que vous aurez en réponse. Ca a déjà été prouvé dans l'histoire."